Dans le cadre du FUI 20 (fonds unique interministériel), 58 nouveaux projets de recherche collaboratifs impliquant 49 des 70 pôles de compétitivité ont été labellisés. Voici une sélection de ceux qui ont un rapport avec les ITS.
Sur terre :
Le pôle Advancity – le seul pôle de compétitivité dédié à la Ville et à la Mobilité Durables – a fait labelliser un projet visant à améliorer l’interopérabilité des services de mobilité intelligente. Il a pour nom RFM-LaSDIM. Grâce à l’intégration de données (dédiées, dans un 1er temps, aux déplacements routiers) au sein d’une plateforme, il sera possible d’optimiser le trafic, d’élaborer des indicateurs environnementaux et de stratégies de régulation multimodale, et de procéder ainsi à une modélisation dynamique des déplacements. Le projet prévoit la réalisation d’un prototype sur le territoire d’expérimentation du Living Lab GERFAUT II du Conseil général de la Seine-Saint-Denis (avant extension à grande échelle, au niveau national et international). Le marché visé est celui de la gestion de la mobilité et de l’intermodalité grâce au développement d’un référentiel de données de mobilité via la plateforme RFM-LaSDIM. Les retombées globales accessibles au consortium ont été évaluées à 53,4M€ en 2021.
Les partenaires sont Thalès, Neavia Technologies, CDVIA, l’IGN et l’IFSTTAR.
Soutenu par le pôle Systematic, le projet ETS a pour but de développer un système de « ticketing » dans lequel les passagers disposent d’un billet électronique géo-localisé dans l’infrastructure et les véhicules de transport (précision de l’ordre de 20 cm). Les données anonymes géo-localisées sont utilisées par une application de service aux voyageurs et une application de gestion d’infrastructure. Une zone de contrôle permet de détecter les personnes par analyse vidéo, la fusion de ces données avec la géolocalisation fournissant des informations pour la détection de la fraude.
Les partenaires sont Thales, Mines Télécoms, CLIRIS, JOUL et le CEA.
Labellisé par les pôles Végépolys et Viameca, le projet PUMAgri (Plateforme Universelle Mobile pour l’Agriculture) marque l’entrée du véhicule autonome dans l’agriculture. Il vise à développer en 2023 une machine intelligente et autonome, capable de réaliser des travaux de désherbage, mais aussi de maraîchage et de viticulture. Elle permettra notamment de réduire les quantités de pesticides.
Liste des partenaires : Sitia, Irstea, Effidence, coopérative Terrena, Chambre régionale d’agriculture de Bretagne, Laris et Visio Nerf.
Dans l’air :
Le pôle Systematic a fait labelliser 2 projets en lien avec le transport intelligent dans le domaine aérien.
Le projet AWACS vise à fournir à l’exploitant aéroportuaire des outils d’aide à la décision basés sur l’analyse des flux de trafic, afin d’améliorer l’utilisation de la plateforme, comprendre l’origine des congestions, identifier certains facteurs de risques pouvant affecter la sécurité (collisions, sorties de pistes).
Listes des partenaires : Aéroports de Paris, LIP6, CEFA Aviation, IFSTTAR, Safety Line.
Egalement en lien avec l’aéronautique, le projet Cap 2018 vise à développer un Autopilot (Système de pilotage automatique) certifié pour les drones civils grand public, selon les normes des systèmes aéronautiques (DO-178C). L’objectif est d’apporter aux futurs drones plus de sûreté de fonctionnement et de sécurité, ce qui facilitera leur utilisation et leur intégration dans l’espace aérien.
Listes des partenaires : Adacore, Sogilis, Squadrone System, Wavelens, ACG Solutions, Gipsa Lab, CEA Leti.
Soutenu par les pôles Pégase, Aerospace Valley et Astech, le projet SAFEDRONES ambitionne de proposer une nouvelle approche française de la sécurité pour les drones civils.
Listes des partenaires : Etienne Lacroix, Erasm, Airod Technologies, ECA Robotics et l’ONERA.
Soutenu par les pôles Pégase, Astech, i-Trans et Mer Méditerranée, le projet AIRMES vise à assurer la coopération entre des petits drones, chargés de la surveillance des infrastructures (réseaux ferrés ou électriques).
Liste des partenaires : EUROGICIEL, EDF, SNCF, HEUDIASYC, AERO SURVEILLANCE.
Sur mer :
Soutenu par les pôles EMC2 et Mer Bretagne Atlantique, et porté par Hydrocean, une start-up crée il y a 8 ans et incubée à l’Ecole Centrale de Nantes qui est devenu un des leaders mondiaux de la simulation numérique en hydrodynamique, le projet Optiroutes entend réduire la consommation énergétique des navires, augmenter leur sécurité et allonger leur durée de vie. L’idée est d’améliorer significativement la prise en compte de l’environnement dans lequel évoluent ces navires, par exemple l’état de la mer. Les améliorations sont envisagées dès le stade de la conception (optimisation des formes) et tout au long de l’exploitation (routage et chargement optimal).
Liste des partenaires : ADRENA, STX Europe, CMA CGM, Bureau Veritas, Ecole Centrale Nantes, IFREMER et ENSM.