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SAVe : un système d’affectation de voies routières piloté depuis des satellites

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Dans le cadre d’un appel à projets du CNES, Assystem a été retenu pour une solution de télécommunications par satellite, permettant de réguler le trafic en ouvrant ou en fermant les voies de circulation de manière automatisée sur le réseau autoroutier en-Ile-de France. Ce qui permet de fluidifier le trafic aux heures de pointe.

Intitulée SAVe (pour Système d’Affectation de Voie écologique), la solution développée par Assystem intègre un pilotage par satellite permettant une commande à distance (assurée par le biais d’une parabole installée sur site et d’un programme de supervision opéré avec un système de vidéo-surveillance). Cette solution offre de nombreux bénéfices et ouvre d’importantes perspectives : possibilité de piloter en temps réel tous les types de systèmes à partir de n’importe quel site dans le monde ; réduction du coût de l’infrastructure de 50 à 90 % ; dédoublement des installations (inhérentes au vol de câbles) qui n’est plus nécessaire ; respect de l’environnement grâce à un 4pilotage réalisé avec des énergies propres (dans ce cas, des panneaux solaires).

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Actuellement au stade du prototype, la solution de pilotage par satellite a vocation à être industrialisée puis étendue à d’autres secteurs. Elle signe le début d’un partenariat prometteur entre Assystem et le CNES, en particulier dans le cadre du centre d’expertise CESARS.

Les technologies spatiales : un pôle fort à ITS Bordeaux

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Dans le cadre de l’exposition du Congrès ITS de Bordeaux, un pôle conséquent sur le thème des technologies spatiales a été aménagé. Il regroupe en fait trois entités distinctes.

Le stand Space for ITS regroupe des acteurs comme Aeginium Informatique et Systèmes, le pôle Aerospace Valley, Assystem, CapGemini Aerospace et Défense, le CNES, Eurogiciel, Eutelsat, Geosat, Guide-GNSS, Income Project, l’IRT Saint-Exupéry, Mercator Ocean, Mobigis, Nomadic Solutions, SoFleet, Telespazio France, Saturn Project, Viveris.

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Un village sur le thème de l’Europe et les GNSS (systèmes de positionnement par satellites) regroupe une plus grande équipe encore avec la Communauté d’Agglomération du Grand Dax, Eicas Automazione, FDC, Geoimagine, Geomatics Research & Development, Helileo SA, Instant System, Kordis JMK, M3 Systems, la Mairie de Barcelone, Mopeasy, Nais srl, Navocap, Nigiloc, NSL, OTC Engineering, Ovinto, Pie Mapping, Planetek Italia, PluService, Qraqon, Royal Borough Greenwich, Sboing, Toulouse Métropole, Voxelia SAS.

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La société anglaise Satellite Applications Catapult est également présente avec son propre stand. Fondée en 2013 par Innovate UK, cette firme technologique a prévu de faire une démo de services géolocalisés et utilisant bien sûr les satellites à bord d’un véhicule utilitaire.

Galileo poursuit son déploiement

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Alors que le Congrès Mondial des ITS de Bordeaux approche, deux nouveaux satellites destinés au système européen de navigation Galileo ont été placés en orbite « avec succès », hier, par le lanceur russe Soyouz. « La mission a été parfaitement réussie », a déclaré Stéphane Israël, le PDG de la société française Arianespace, du centre spatial guyanais.

La fusée Soyouz avait décollé du port spatial de l’Europe, à Kourou, en Guyane française, le 10 septembre au soir. Tout a fonctionné comme prévu et Fregat, l’étage supérieur de la fusée, a largué les satellites sur leur orbite cible, à une altitude proche de 23 500 km, 3 heures et 48 minutes après la mise à feu du lanceur.

Il s’agit des neuvième et dixième satellites de la constellation Galileo, qui doit en compter trente d’ici à 2020. « Le rythme de déploiement de la constellation Galileo s’accélère », a estimé Jan Woerner, directeur général de l’Agence spatiale européenne.

Projet emblématique de la Commission européenne, Galileo vise à réduire la dépendance de l’Europe à l’égard du GPS américain (Global Positioning System), tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à sa très grande précision dans de nombreux domaines.

Les technologies issues des satellites seront au coeur du congrès en octobre prochain.

Localisation par satellite : vers des récepteurs multi-sources et plus performants

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Tous les modes de transport ont largement recours aujourd’hui aux systèmes de positionnement par satellites, que le grand public connaît mieux sous le nom de GPS – du nom de ce système mis en place par l’US Air Force -, mais que les experts résument plus globalement sous le nom de GNSS.

En combinant ces systèmes à des capteurs embarqués et à des systèmes de communication V2X, (ou Car2X) de façon pouvoir faire dialoguer les véhicules entre eux et avec l’infrastructure, les futurs récepteurs multi-fréquence et multi-constellation amélioreront considérablement les performances en termes de positionnement et contribueront au développement d’une multitude d’applications innovantes pour les transports intelligents.

Le système Galileo apportera des services supplémentaires visant à accroître les performances, la fiabilité des applications et la robustesse du système de positionnement. En association avec le réseau EGNOS, il peut apporter un véritable plus pour le déploiement des ITS. C’est d’ailleurs tout le sens du projet Jupiter, dont il sera question à Bordeaux.

Les communications par satellites offrent ainsi un potentiel suffisant pour proposer des liaisons sécurisées à l’usage des services d’urgence et de la police, et permettre les communications entre les véhicules et les infrastructures dans des pays où les réseaux terrestres sont incomplets. Les satellites d’observation terrestre constituent en outre des sources d’informations supplémentaires pour la mise à jour des cartes numériques, la surveillance des infrastructures et des émissions, ainsi que pour les prévisions météorologiques.

Lors du Congrès ITS de Bordeaux, on pourra voir notamment des exemples d’hybridation des récepteurs GNSS avec d’autres capteurs (vidéo, lidar), de cartographie collaborative dans le cloud , ou encore de géolocalisation fiable pour les services ITS essentiels.

Dans le cadre de cet événement, le cluster Topos Aquitaine présentera justement son savoir-faire à travers le projet Live Tracking, soutenu par la région Aquitaine. Il permettra le monitoring à distance de tous les véhicules présentés lors des démos (dont les véhicules autonomes). Au sein d’une salle de contrôle reprenant les techniques de réalité augmentée, les participants pourront tracer les véhicules, vérifier leur état, et contrôler les démos sur les innovations en cours, grâce à des interfaces en 3D.