Les dernières mesures de sécurité routière annoncées hier au CISR concernent surtout les contrôles de vitesse, avec plus de radars (et notamment plus de radars autonomes).
Mais, il y a aussi une nouvelle approche, qui consiste à introduire des technologies liées au monde des ITS.
Ainsi, la Sécurité Routière veut expérimenter l’utilisation de drones pour faire de la lecture automatisée des plaques d’immatriculation et lutter ainsi contre le défaut d’assurance des véhicules.
La communication mobile est aussi un axe de progrès.
L’Etat veut ainsi constituer un registre des VMA (vitesses maximales autorisées) sur l’ensemble du territoire, qu’il mettra à disposition du public sous forme d’open data. Cela permettra aux systèmes GPS et aux applications de téléphones mobiles de délivrer les bonnes vitesses, qui peuvent être amenées à évoluer pour des raisons liées à la sécurité routière, l’ordre public ou des motifs environnementaux. L’Etat veut d’ailleurs nouer des partenariats de long terme avec les sociétés spécialisées qui, par leur activité, peuvent concourir à la sécurité routière.
Par ailleurs, la Sécurité Routière prend en compte le progrès technologique sur les véhicules. Il s’agit sans doute d’une conséquence du déplacement au salon de Francfort du Délégué Interministériel à la Sécurité Routière, Emmanuel Barbe. La France a l’intention de promouvoir auprès de l’Union européenne l’obligation progressive d’équipements innovants améliorant la sécurité routière (surveillance des angles morts, dispositifs de freinage d’urgence et systèmes
de détection de la dérive de la trajectoire, système visuel et sonore de bouclage de la ceinture sur toutes les places assises, ergonomie des postes de conduite et lutte contre
les facteurs de distraction que sont, par exemple, les écrans ou les téléphones…).
Un axe de communication somme toute « raccord » avec le Congrès ITS de Bordeaux.