On ne les verra pas au Congrès ITS de Bordeaux, mais ces navettes autonomes font le buzz sur le Net. Next a révélé il y a quelques mois la version 3.0 de ce qu’il appelle le futur du transport : à savoir, des véhicules sans chauffeur qui se déplacent en grappes et qui constituent le chaînon manquant entre le véhicule individuel et les transports en commun. Les modules peuvent dialoguer entre eux et former l’équivalent d’un bus quand ils sont en formation. Ils sont électriques et guidés au sol.
L’objectif est de proposer un moyen de déplacement sûr, efficace et respectueux de l’environnement. L’échéance visée est celle de 2020.
Un teaser est visible sur YouTube.
De la taille d’une Smart, mais pouvant accueillir jusqu’à 10 personnes (6 assises, 4 debout), et pouvant être commandées à distance via un smartphone, les navettes de Next offrent une convivialité rarement observée dans les transports alternatifs.
Ce concept est à l’étude depuis 2012 chez Next. La start-up est basée en Californie, dans la Silicon Valley, mais s’appuie sur un design italien. Les fondateurs sont Emanuele Spera et Tommaso Gecchelin, qui sont respectivement un entrepreneur et un scientifique qui se pique de design industriel.
Voici d’ailleurs comment Next imagine un jour utiliser ce type de navettes. Ce n’est pas le cas pour l’actuelle exposition universelle de Milan. Mais, qui sait, on verra peut-être dans le futur de tels véhicules…
En France, il y a déjà eu des approches similaires, comme le projet Cristal porté par Lohr et le pôle Véhicule du Futur, et dans un passé encore plus lointain le projet Aramis étudié par la RATP et Matra.
A Bordeaux, en octobre prochain, on pourra voir en tout cas les navettes autonomes d’Easymile et de Navya.