Tous les modes de transport ont largement recours aujourd’hui aux systèmes de positionnement par satellites, que le grand public connaît mieux sous le nom de GPS – du nom de ce système mis en place par l’US Air Force -, mais que les experts résument plus globalement sous le nom de GNSS.
En combinant ces systèmes à des capteurs embarqués et à des systèmes de communication V2X, (ou Car2X) de façon pouvoir faire dialoguer les véhicules entre eux et avec l’infrastructure, les futurs récepteurs multi-fréquence et multi-constellation amélioreront considérablement les performances en termes de positionnement et contribueront au développement d’une multitude d’applications innovantes pour les transports intelligents.
Le système Galileo apportera des services supplémentaires visant à accroître les performances, la fiabilité des applications et la robustesse du système de positionnement. En association avec le réseau EGNOS, il peut apporter un véritable plus pour le déploiement des ITS. C’est d’ailleurs tout le sens du projet Jupiter, dont il sera question à Bordeaux.
Les communications par satellites offrent ainsi un potentiel suffisant pour proposer des liaisons sécurisées à l’usage des services d’urgence et de la police, et permettre les communications entre les véhicules et les infrastructures dans des pays où les réseaux terrestres sont incomplets. Les satellites d’observation terrestre constituent en outre des sources d’informations supplémentaires pour la mise à jour des cartes numériques, la surveillance des infrastructures et des émissions, ainsi que pour les prévisions météorologiques.
Lors du Congrès ITS de Bordeaux, on pourra voir notamment des exemples d’hybridation des récepteurs GNSS avec d’autres capteurs (vidéo, lidar), de cartographie collaborative dans le cloud , ou encore de géolocalisation fiable pour les services ITS essentiels.
Dans le cadre de cet événement, le cluster Topos Aquitaine présentera justement son savoir-faire à travers le projet Live Tracking, soutenu par la région Aquitaine. Il permettra le monitoring à distance de tous les véhicules présentés lors des démos (dont les véhicules autonomes). Au sein d’une salle de contrôle reprenant les techniques de réalité augmentée, les participants pourront tracer les véhicules, vérifier leur état, et contrôler les démos sur les innovations en cours, grâce à des interfaces en 3D.